Le fiasco final du Symposium de télévision

Tous ceux qui ont connu ou entendu parler du Symposium international de télévision (créé à Montreux en 1961 par l’Office du tourisme) savent à quel point cette manifestation (exposition haut de gamme de l’industrie audio-visuelle) était tout bénéfice pour Montreux: hôtel pleins, restaurants et commerces bien visités.

Mais l’édition de 1999 fut la dernière, bouclant avec un déficit de 1,25 millions, en raison d’une baisse brutale du nombre des exposants et des visiteurs. Il y avait la concurrence (les salons d’Amsterdam – IBC, Las Vegas – NAB et Chicago – NCTA), le manque de place pour les grands exposants et ,après 37 ans de succès, une certaine lassitude qui s’installait, quand bien même le concours de la Rose d’Or, qu’il accueillait, avait porté le nom de Montreux dans le monde entier.

Pour l’occasion, Claude Nobs avait préparé des foulards de soie et des cravates pour les principaux décideurs du Symposium. C’est à cette occasion qu’il rencontra Shohachi Sakai, l’un des plus grands producteurs de Tokyo et que le Festival put enregistrer des concerts en haute définition quelque 20 ans avant sa sortie sur le marché. Les camions de cette technique nouvelle n’arrivaient pas à passer sur la descente qui mène au sous-sol du Centre de Congrès. On a du creuser le sol pour qu’il puissent passer. La vingtaine de Japonais présents avec leurs épouses, revêtus de kimonos, avaient offert des sushis et du saké dans ce “garage”. (un souvenir d’Eric Glardon, merci)

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