Un poème sur Montreux du pasteur Alfred Ceresole
Montreux! J’aime tes bords aux aspects poétiques
J’aime ton lac d’azur aux imposants contours,
J’aime ton vieux clocher, les souvenirs antiques
Qu’abritent tes châteaux, ton Chillon et ses tours.
O Wala, Bonivard, Rousseau, le comte Pierre,
Byron et Vulliemin, Rambert, Vinet, Bridel!
Vos noms vibrent ici sous l’ombrage du lierre;
La terre les murmures et les redits au ciel.
Montreux! J’aime tes bois où la brise soupire,
J’aime tes coteaux, tes paisibles sentiers,
La paix de tes vallons, leur parfum, leur sourire,
Là-haut, tes rocs fleuris, parsemés d’églantiers.
O pays fortuné! Pays de l’espérance,
Je chéris ton beau sol, ton ciel, ta liberté!
Peuple béni de Dieu, j’aime ta bienveillance,
Ton accord pour le bien, ton hospitalité.
Alfred Ceresole, pasteur (1842-1915)
Tiré de «L’Europe illustrée-Montreux»