Première pour l’UNESCO grâce au Montreux Jazz Festival
Une technologie innovante de codage de données dans des brins d’ADN a été utilisée pour sauvegarder deux fleurons du patrimoine, enregistrés au Montreux Jazz Festival, numérisés par l’EPFL.
C’est la première fois qu’un patrimoine culturel inscrit à l’Unesco bénéficie d’un tel traitement, qui pourra garantir sa conservation durant des millénaires.
«Tutu», de Miles Davis, et «Smoke on the Water», de Deep Purple, font déjà partie de l’Histoire de la musique. Ils viennent d’entrer dans les annales de la science, pour l’éternité. Les enregistrements de ces deux morceaux d’anthologie, numérisés par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans le cadre du Montreux Jazz Digital Project, sont en effet les premières oeuvres musicales à avoir été sauvegardées sous la forme de séquences d’ADN, puis décodées pour être à nouveau jouées, sans aucune perte de qualité. Un exploit qui repose sur une technologie encore très innovante et qui s’appuie sur un processus naturel à l’oeuvre sur Terre depuis des milliards d’années: l’enregistrement d’informations sous forme de brins d’ADN, qui a permis à toutes les espèces vivantes, animales comme végétales, de se perpétuer de génération en génération.
Encore une fois, le Montreux Jazz Festival innove!
(source: Fondation Claude Nobs)