L’origine (très) lointaine du mot Montreux
André Lévy est archéographe, ce qui signifie l’étude de l’origine des alphabets du monde entier. Il a déjà publié 60 livres à ce sujet et donne des conférences dans de nombreux pays. Actuellement, il littère pour le pape François, l’évangile selon Matthieu en proto-araméen, la langue d’alors en Chaldée (-1800 avant J.C.), le pays d’Abram, puis d’Abraham. C’est dire la sommité qu’est notre interlocuteur.
Nous lui avons demandé de “littérer” Montreux en proto-araméen, la première langue alphabétique du monde.
Il s’est basé sur les lettres M N OU et R, contenues dans MONTREUX (l’alphabet proto-araméen ne compte que 17 lettres). Il ne s’agit pas d’une “traduction”, mot qui induit une notion de trahison. Mais bien de “littération”.
Selon lui, sans même connaître le lieu dont il trouve les lettres, cela lui donne des pistes pour savoir où il se trouve et comment le ressentir. Pour MONTREUX, la lettre M est symbole d’eau, de vague et d’esprit. La lettre N est symbole de poisson, de consolation, de vue en profondeur et – par extension – de nuit, de jeux. La lettre O ou OU est symbole d’œil, de source et – par extension – de lumière. Enfin, la lettre R est symbole de l’être de profil et – par extension – d’homme debout, actif.
La traduction latine (-600 avant J.C.) de Monasterium induit (toujours en proto-araméen) la notion d’assemblée de fidèles.
Après 2 heures d’explications (qu’on a eu peine à retenir avec précision, comme vous pouvez bien le penser), il résume l’essentiel:
Montreux a une importante lumière (la beauté de la vie diurne, le travail, l’école, la famille) et une autre valeur qu’est la nuit (les excès de la nuit, l’argent, l’amour).
Somme toute: une belle vue et une nuit agitée lors des Festivals. Mais ça, c’est nous qui l’ajoutons…
(Pour les intéressés: contact de M. Lévy: andrelevy@bluewin.ch ou http://www.fondation-archeographie.ch)