Le Réarmement Moral, à Caux, vivait essentiellement de dons
Durant les 23 premières années de son existence, le centre de conférences du Réarmement Moral à Caux (dans le bâtiment de l’ex Caux-Palace) a reçu plus de 150’000 personnes, de tous les pays du monde; 2 millions de journées en pension complète, soit plus de 5 millions de repas.
À part une trentaine de salariés (maçons, peintres, électriciens, jardiniers, etc), tous ceux qui faisaient partie des cadres permanents ne recevaient aucun salaire, voir contribuaient à leur propres frais de séjour. On parlait de l’«esprit de Caux».
Et les dons étaient multiples: des fruits et légumes des paysans suisses, du charbon de la Ruhr, du riz de Thaïlande, du sucre de Jamaïque, du café du Brésil et du Kenya, du thé de Ceylan, des sardines de Norvège, des oranges du Maroc, de la farine et des conserves de légumes du Canada, du beurre et des œufs du Danemark, des raisins secs de Grèce, des tapis des Pays-Bas, des meubles de Finlande et de Suède, des papiers-peints de Belgique, de la porcelaine de France, du papier de Norvège, un ascenseur de Finlande, une citerne de Berne… Un rôle discret pour réconcilier de nombreux dirigeants et industriels du monde entier.
Aujourd’hui le Mouvement s’intitule Initiative et Changement. (source: “Caux, de la Belle Époque au Réarmement Moral”, merci à J. Gerber)