Le cèdre du Liban
Au croisement des avenues du Doyen Bridel, de Florimont et des Planches, nous avons un arbre qui nous est familier sans pour autant être un arbre de la région. Nous passons régulièrement devant et sa forme nous rappelle le drapeau libanais, comme si notre spécimen en était la matrice telle la ressemblance est forte.
Il est difficile de dire quand le cèdre du Liban a été introduit à Montreux mais on estime sa venue en Europe occidentale au XVIIIe siècle. L’habitat du cèdre correspondant plutôt aux biomes du Liban ou de la Turquie, les cèdres présents dans notre région se portent pourtant très bien.
Le cèdre du Liban, arbre riche en symboles:
Le cèdre a une place d’honneur au Liban puisqu’il se trouve au centre du drapeau, adopté dès la fin de l’empire ottoman. Il représente la paix, l’éternité et la sainteté. Sainteté, c’est le moins que l’on puisse dire; les différents livres saints prennent souvent pour référence le cèdre du Liban, que cela soit la Bible, le Coran, ou la Torah. Son bois, grâce à ses qualités que sont entre autres la résistance et l’imputrescibilité, fut choisi pour construire le premier et second temple de Jérusalem.
Emerveillé par ces arbres, Alphonse de Lamartine a même écrit : « Les cèdres du Liban sont les reliques des siècles et de la nature, les monuments naturels les plus célèbres de l’univers. Ils savent l’histoire de la terre, mieux que l’histoire elle-même ».
Nom scientifique : Cedrus libani
Éspérance de vie : 2500 ans, diamètre du tronc 4,5m.