La critique de la semaine : MONSTRES ACADEMY

Suite de Monstres & Cie sorti en 2002, il s’agit de la troisième création du studio à connaître une suite, après Toy Story et Cars.
Pete Docter (co-réalisateur de Monstres & Cie aux côtés de David Silverman et Lee Unkrich) n’est pas cette fois-ci aux commandes de Monstres Academy, se “contentant” d’être le scénariste du film. Les rênes ont ainsi été confiées à Dan Scanlon, à qui l’on doit le court-métrage Martin et la lumière fantôme en 2006, basé sur l’univers de Cars.

Si vous êtes intéressés par une inscription à la Monstres Academy, sachez qu’elle propose six cursus différents. La section Terreur, la section Ingénierie, la section Lettres et Sciences Sociales Monstrueuses, la section Sciences, la section Commerce et enfin la section Aquatique. Sachez également que la Monstres Academy (fondée en 1313) vous propose six fraternités pour se sentir “comme à la maison” : les Oozma Kappa (OK), les Rois d’Omega Ror (R?R), les Pinks Nu Kappa (PNK), les Joks Thêta Clac (JOX), les Soeurs Sigma Kappa (EEK) et enfin les Hyenes Si-Si(HSS) dont est issue la doyenne de l’université, la terrifiante Mme Hardscrabble.

Quant à nos deux héros, Bob et Sulli, nous les retrouvons durant leur adolescence. Absolument tout les partage et Bob se retrouve même compagnon de chambre avec un certain Randall Bogue, futur Léon le Caméléon. Sulli vient d’une grande famille de Terreurs d’Elite alors que Bob travaille plus que n’importe qui pour pouvoir obtenir son diplôme. Malgré leur optimisme et leur talent, la dure réalité les rattrape. Mais leur amitié naissante saura trouver une solution, les unira et nous amènera à la très belle et frissonnante fin du film.

Le film n’a pas de gags à mourir de rire, mais se concentre surtout sur les sentiments des personnages. Avec Monstres Academy, on s’attache encore plus à nos deux monstres préférés et on s’identifie très facilement à eux, surtout à Bob Razowksi. La morale du film est que même si nous échouons, il y aura toujours, comme dirait Sulli, une « manière de rebondir » et de trouver la possibilité de nous offrir un avenir rayonnant. Coup de cœur aussi au nouveau court-métrage traditionnel de Pixar présenté avant le film : Le Parapluie Bleu.
Merci à Bryan pour cette critique

MONSTRES ACADEMY, actuellement
Cinéma Hollywood
www.cinerive.com

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