Dès 1900, les forains aimaient bien Montreux
La Feuille d’Avis de Montreux du 2 mars 1899 annonce: Place de la Rouvenaz (actuelle Place du Marché ndlr) – Grand Musée Scientifique et Cinématographe Lumière – Salon scientifique, panopticum (une tente avec plusieurs visionneuse, ndlr) – Visible pour les enfants – Sujets nouveaux: Emile Zola, L’ex-capitaine Dreyfus… et 500 autres sujets variés – Représentations du cinématographe tous les jours à 4 h et 8 h du soir – Tous les jours 3 changements de tableaux – Salon anatomique visible pour les adultes seulement -Prix pour voir le cinématographe 1e place 60c, 2e place 40 c – Les visiteurs du musée paient la moitié…
Le passage d’un forain durant une semaine constituait à chaque fois un petit événement: Théâtre des Nouveautés Électriques Edison, Bioscope seul véritable cinématographe géant américain, Phono-cinématographe…
En ce qui concerne les sociétés de cinématographe, Omnia-Pathé était présente au Kursaal de Montreux vers 1916. Mais quand cette salle était prise, Omnia se rabatait sur la Grande Salle du Collège; mais décentrée (au-dessus de la gare), la salle n’était pas très fréquentée. Omnia a donc essayé d’autres lieux de projection, par exemple à L’Hôtel Splendid en 1907. Elle finit par s’installer au Théâtre des Variétés, au bas de la Place du Marché (futur cinéma Apollo, ndlr): 600 places assises et 200 places debout. Il y eut aussi des projections en plein-air avec orchestre
(source: Cinémathèque suisse. Illustration: le cinématographe suisse famille Weber. Au bord du lac, le Cycle Hall – vélodrome- qui deviendra le Théâtre des Variétés, futur cinéma Apollo.Archives de Montreux, Fonds Peters)