Coup de chapeau aux jardiniers de Montreux

Une petite rétrospective des sculptures végétales.
Ils n’ont pas la main qui tremble et font des merveilles. Mais savez-vous comment sont réalisés ces petits chefs-d’œuvre? D’abord, il faut faire le squelette en fers à béton. Les petits sujets sont réalisés en atelier, les grands sur place-même. Quand on voit la complexité de certains ouvrages, c’est vraiment un travail d’artiste. Ils s‘y mettent tous, certains plus familiers avec le squelette, d’autres avec l’habillage. Ça peut prendre 2-4 jours de travail

Pour la petite histoire, en 1891 eut lieu à Montreux l’Exposition Vaudoise d’Horticulture, sur la place de La Rouvenaz et sous le Marché Couvert. Suite à cette manifestation, la population lança une souscription pour la création d’un jardin permanent à La Rouvenaz. Furent alors créés un magnifique espace de verdure clôturé, un kiosque à musique, des tilleuls sur le quai et des bancs. On désigna pour la première fois un jardinier-gardien du jardin de La Rouvenaz en 1893. Puis, les quais s’agrandissant de plus en plus, un aide “à la journée” lui fut accordé. Puis des ouvriers furent engagés et le service prit de l’ampleur. Les jardiniers-chefs furent, dans l’ordre: Aloïs Zbären, Albert Filliettaz, Arthur Affolter, Bertrand Nanchen et – aujourd’hui – Stéphane Grand.
Un grand coup de chapeau à ces gardiens de la beauté (et de la santé verte) de notre Commune.