Claude Nobs entre au Musée d’histoire suisse à Zürich

À force de produire des artistes, Claude Nobs m’avait dit avoir toujours l’impression de ne pas être un créatif. Il enviait le génie des musiciens improvisant, il admirait ceux qui faisaient un boeuf du tonnerre après trois mesures. Et un jour il s’est dit qu’il pouvait s’y mettre. L’instrument le plus facilement à sa portée était l’harmonica: pas de manipulation complexe, des harmonicas dans toutes les tonalités imaginables.
Et il en a fait des merveilles. Jeunes, nous faisions, en amateurs, des blues au piano, à quatre mains. Il me laissait l’accompagnement pour se déchaîner dans le thème. 
Et le voilà jouant avec les plus grands… Claude fut un génie dans de nombreux domaines. (RB).

Un de ses harmonicas, accompagné de l’un de ses costumes festifs, est maintenant au Musée national suisse à Zürich.
(de gauche à droite: Claude, Barbara Hendricks, Gladys Night, Earl Jones, B.
B. King, Stanley Clarke, photo Philippe Dutoit)

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