AMERICAN BLUFF
American Bluff (American Hustle en version originale) nous plonge d’emblée dans l’univers des années 70. C’est à cette période que l’Amérique est secouée par un scandale inimaginable. Le FBI force deux escrocs à coopérer pour faire tomber un politicien présumé véreux. Le problème est qu’ils vont se retrouver à côtoyer l’univers de la vraie mafia de la région…
Ce métrage du réalisateur David O. Russell (Hapiness Therapy 2012) est une adaptation de l’affaire Abscam des années 70. Cette transposition avait déjà failli se faire dans les années 80 par un cinéaste français. Un des acteurs principaux étant décédé entretemps (Dan Aykroyd), le projet a finalement jamais abouti.
Avec American Bluff, David O. Russell peut se vanter de nous desservir son métrage avec un très beau et bon casting. Il faut savoir qu’à part Jeremy Renner (The Avengers 2012), tous les autres ont déjà au moins tourné une fois pour le cinéaste. D’ailleurs, la plupart des performances du casting et de l’équipe technique se sont faites remarquées puisque le film a remporté 4 prix et 28 nominations.
Au final, ce long-métrage est un bon divertissement, bien que certaines séquences soient parfois trop longues. La performance de Jennifer Lawrence (incarnant Rosaline Rosenfeld) est certes très bien jouée. Mais la plus glamour et la plus impliquée dans son rôle reste certainement Amy Adams (incarnant Sydney Prosser). Quant aux allusions avec les années 70, elles n’ont pas forcément été les plus démonstratrices. L’équipe technique aurait en effet pu mettre en place d’avantage d’éléments permettant de nous en référer.
Critique : Laurent
AMERICAN BLUFF, actuellement
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