La critique de la semaine : MAN OF STEEL
Comme aucun Superman ne saurait exister sans la planète Krypton, voilà que le début de cette épopée comme là-bas.
Les parents de Kal-El, Clark pour les terriens, décident d’envoyer leur nouveau-né aux pouvoirs exceptionnels, sur la terre avant que Krypton ne soit complètement détruite et que leur civilisation ne s’éteigne définitivement.
Son but sera d’aider les habitants de son nouveau monde et d’y faire des enfants afin de perpétuer sa race.
Clark a une vie pleine de combats :
– Primo : arriver à se faire accepter par les habitants de la terre malgré qu’il soit différent– Secundo : garder secrets ses origines et ses pouvoirs, ceci allant jusqu’à laisser mourir son père sous ses yeux, à la demande de celui-ci et – Tertio : rendre hors d’état de nuire le Général Zod.
Zod étant un puissant guerrier ayant pour but de vider la terre de ses habitants, d’en changer l’atmosphère et finalement recréer la lignée kryptoniène sur cette planète.
Cette nouvelle version de Superman est très bien faite, un peu trop science-fiction peut-être mais très prenante et touchante, surtout la première partie.
Superman est comme habituellement un très bel homme plein de sagesse, d’amour et de compassion qui est prêt à tout pour sauver le monde et ceux qu’il aime ceci jusqu’au sacrifice de sa propre vie.
Par contre, l’histoire d’amour entre Loïs, journaliste au Daily Planet, et Clark est mise au second plan dans cette version. On ressent bien une tendresse, voir un amour naissant entre eux mais pas un amour fou.
On notera dans la distribution des rôles, que Clark est doté de deux excellents acteurs pour pères soit Russell Crowe comme géniteur et Kevin Costner comme père adoptif, qui malheureusement ne sont pas suffisamment présents dans cette histoire.
Zod (Terence Stamp), un méchant convainquant et sans sentiments aura pour seul but de récréer son monde aux dépends de tout ce qui pourrais nuire à sa création.
Le challenge d’un énième Superman était osé mais réussi. Le film est traité d’une manière différente de par sa chronologie ce qui le rend surprenant. En effet, l’enfance et l’adolescence de Clark sont narrées par des flash-backs tout au long du film.
Ce qui est toutefois dommage, c’es la seconde partie, trop basée sur les combats entre Zod et Clark et que ceux-ci engendrent une destruction un peu massive de la ville de Metropolis.
Ce film plaira autant aux amateurs de science-fiction et de « l’homme à la cape rouge et au grand « S » (je ne dévoilerais pas la couleur de son short), qu’aux personnes désirant passer un bon moment devant le grand écran pour rêver.
Merci à Diane pour cette critique
MAN OF STEEL, actuellement
Cinéma Hollywood
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