PRISONERS

Le réalisateur Denis Villeneuve revient avec Prisoners, 3 ans après Incendie (sorti en 2011).
Il réalise ici un ?lm e?rayant de réalisme avec pour terrible thème le kidnapping d’enfants. En e?et, dans la banlieue de Boston, deux ?llettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki (incarné par un excellent Jake Gyllenhaal) privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller (Hugh Jackman), le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus.
Ce n’est pas un ?lm d’horreur, avec de temps en temps des morts et des soudaines apparitions. Dans Prisoners, la tension commence à partir des 10 premières minutes du ?lm et se poursuit jusqu’au générique de ?n. Pour les plus sensibles, cette tension disparaîtra seulement après une bonne nuit de sommeil.
Le spectateur reçoit une claque cinématographique grâce à l’ambiance parfaitement maîtrisée (la musique est presque absente, ce qui donne un effet de tension), grâce à ses décors (les couleurs sont froides et les paysages vides) et surtout grâce aux jeux des acteurs. Tous ces éléments créent une atmosphère qui maintient la salle à bout de sou?e.
Les parents, interprétés par Viola Davis, Maria Bello, Terrence Howard et Hugh Jackman, nous exposent vraiment cette question di?cile : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour protéger ce que nous avons de plus précieux?
Le ?lm mérite de se hisser au même niveau que Se7en (?lm de David Fincher, sorti en 1995) pour sa pression exercée sur les spectateurs ainsi que pour le talent des acteurs.
Prisoners est un très bon ?lm polar-thriller grâce à son réalisme. Un poignant chef-d’œuvre.
Critique : Bryan

PRISONERS, actuellement
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