J’animais un studio de radio à Montreux
“RadioSuisseFm.ch” était la radio de Montreux, diffusée sur le réseau internet. Son studio à la Rue de l’église catholique, existe toujours sans être exploité; il y avait deux autres antennes à Los Angeles aux USA, et à Bari, en Italie.
La radio faisait la promotion des nouveaux artistes musiciens de variété dont le directeur Emilio Talarico, musicien patenté lui-même, effectuait les compositions, arrangements et mixages en studio.
Après avoir vainement tenté d’obtenir une aide de la Ville de Montreux qui aurait pu se targuer d’avoir son propre média, l’antenne à dès lors cessé toute activité de diffusion, hormis celle de la production de disques, mais essentiellement basée en Italie.
Pour mon compte, j’assurais de 2004 à 2013 l’émission à médiation culturelle “MicroClimat”, servant l’art et la littérature, et “Classix7″, destinée aux jeux de contes originaux joués en direct à l’antenne, accompagnés d’intermèdes de musique classique.
Il fallait écrire et réaliser un conte hebdomadaire devant durer en moyenne une heure, le répéter, le mettre en bouche, et le jouer le dimanche soir à 22 heures, afin de faire coïncider la fourchette horaire européenne avec le décalage du fuseau américain (nous étions très écouté au Québec).
Parmi mes nombreux invités reçus pour “Microclimat” on peut citer les suivants: Franz Weber, Marc-André Bloch des cafés “La semeuse”, André Poulie de la “Fondation Théodora,” Robert Bouvier, directeur du “Théâtre du passage de Neuchâtel“, le chanteur Agie, l’ancien syndic de Montreux Pierre Salvi, etc…
Mes émissions on perduré pendant sept années de bonheur intense, à devoir écrire et jouer chaque semaine des monologues en direct!
C’est Yvan Mayfair qui m’a initié au métier d’animateur radio, lorsque qu’il dirigeait aussi sa propre antenne, “Radio Riviera”, pour la période du Marché de Noël en 2004.
Je ne pouvais trouver mieux comme formateur, et lui en suis grandement reconnaissant, puisqu’il sortait lui-même de “Radio Chablais” et “Thollon les Memises.” J’assurais aussi la médiation culturelle de 22 heures à minuit.
Quant à Emilio Talarico, je lui dois d’avoir appris à écrire vite, et la maîtrise du direct en peu de temps!
Luciano Cavallini